Les effets sur la santé
Selon l'OMS, la pollution urbaine elle est responsable (en 2010-2011) de 1,3 million de morts prématurés par an.
Dans environ la moitié des cas, ce sont des pneumonies qui ont emporté des enfants de moins de 5 ans.
Notre système respiratoire et circulatoire est très sensible au CO2 : une augmentation minime de la concentration
en CO2 de l'air inspiré accélère quasi-immédiatement le débit respiratoire qui est normalement de 7 litres/minute
(sous 0,03 % de CO2 dans l'air inspiré), et qui passe à 26 litres/minute (pour 5 % de CO2 dans l'air inspiré).
Conséquences du CO2 sur l'homme selon sa concentration:
• À partir de 0,1 % (1 000 ppm), le CO2 devient un des facteurs d'asthme ou du syndrome des bâtiments.
• À 2 % (20 000 ppm) de CO2 dans l’air, l’amplitude respiratoire augmente.
• À partir de 4 % de CO2 dans l'air (40 000 ppm) la fréquence respiratoire s’accélère.
En mars 2011, l'Institut de Veille Sanitaire a publié l'étude Aphekom. Cette étude a montré que le fait d'habiter à
proximité du trafic routier serait à l'origine de 15 % des asthmes chez l'enfant et de l'augmentation de maladies
respiratoires et cardiovasculaires chez les plus de 65 ans.
À Marseille si on respectait l’objectif de qualité de l’OMS soit 10μg/m3, l’espérance de vie aurait augmenté de 8
mois. Dépasser ces recommandations entraîne également une augmentation des pathologies chroniques.
Taux de mortalité due à la pollution de l'air en 2004: